La restauration collective en France, pilier essentiel de la vie sociale et économique, fait face à des défis majeurs, notamment l’augmentation continue des coûts des matières premières, de l’énergie, et des transports. En réponse, plusieurs mesures ont été adoptées pour garantir la pérennité du secteur tout en respectant les objectifs de durabilité et de qualité.
Une mobilisation renforcée en 2024
Depuis la publication de la circulaire du 29 novembre 2022, des avancées significatives ont été réalisées pour accompagner les acheteurs publics et les gestionnaires de contrats face à l’inflation :
- Aménagement des contrats existants : Les acheteurs sont encouragés à réviser les clauses financières, à ajuster les spécifications techniques et à assouplir les délais de paiement pour refléter les fluctuations des prix.
- Intégration de clauses de révision dans les futurs marchés : Ces clauses permettent d’anticiper les variations économiques grâce à des indices adaptés, garantissant une exécution équitable et efficace des contrats.
En 2024, ces recommandations s’inscrivent dans un cadre élargi par la loi Climat et Résilience, qui fixe des objectifs encore plus ambitieux en matière de durabilité alimentaire.
Restauration collective en 2024 : s’adapter face à la hausse des prix des denrées alimentaires
La restauration collective en France, pilier essentiel de la vie sociale et économique, fait face à des défis majeurs, notamment l’augmentation continue des coûts des matières premières, de l’énergie, et des transports. En réponse, plusieurs mesures ont été adoptées pour garantir la pérennité du secteur tout en respectant les objectifs de durabilité et de qualité.
Une mobilisation renforcée en 2024
Depuis la publication de la circulaire du 29 novembre 2022, des avancées significatives ont été réalisées pour accompagner les acheteurs publics et les gestionnaires de contrats face à l’inflation :
- Aménagement des contrats existants : Les acheteurs sont encouragés à réviser les clauses financières, à ajuster les spécifications techniques et à assouplir les délais de paiement pour refléter les fluctuations des prix.
- Intégration de clauses de révision dans les futurs marchés : Ces clauses permettent d’anticiper les variations économiques grâce à des indices adaptés, garantissant une exécution équitable et efficace des contrats.
En 2024, ces recommandations s’inscrivent dans un cadre élargi par la loi Climat et Résilience, qui fixe des objectifs encore plus ambitieux en matière de durabilité alimentaire.
Nouveaux objectifs pour une alimentation durable
Depuis le 1er janvier 2024, la loi impose :
- 60 % de produits durables et de qualité pour la viande et le poisson, dans tous les établissements publics et privés.
- 100 % de produits durables et de qualité pour les établissements sous gestion de l’État, renforçant leur rôle exemplaire dans l’alimentation responsable.
Ces mesures s’ajoutent aux dispositions déjà mises en place par la loi EGalim, comme l’obligation de proposer 20 % de produits bio. Ces nouvelles exigences visent à soutenir l’agriculture française tout en répondant aux attentes croissantes des convives en matière de transparence et de qualité alimentaire.
Des outils pour accompagner les acteurs
Pour faciliter la mise en œuvre de ces directives, plusieurs initiatives concrètes ont vu le jour :
- Le référentiel d’indices de prix : Mis à disposition sur la plateforme « Ma cantine », cet outil permet aux acheteurs d’ajuster leurs contrats en fonction des évolutions des coûts.
- Un guide de bonnes pratiques : Élaboré par le Conseil national de la restauration collective (CNRC), ce guide offre des solutions concrètes pour adapter les marchés publics, notamment en termes de clauses contractuelles et de stratégies d’approvisionnement.
Garantir des repas accessibles et responsables
Ces efforts témoignent d’une mobilisation collective pour préserver la qualité et l’accessibilité des repas, malgré les pressions économiques. En adaptant leurs pratiques, les acteurs de la restauration collective s’assurent non seulement de répondre aux besoins actuels, mais aussi de préparer un avenir alimentaire durable et équitable.